Étiquette : <span>Chien</span>

Auteur : Maldan, Juliette | Ouvrage : Petites Vies Illustrées pour enfants .

Temps de lec­ture : 16 minutes
Jean Bosco apprend le catéchisme sur les genoux de Maman Marguerite

C’est au petit hameau de « Bec­chi », près de , que naquit, le 1815, Jean Bos­co qui devait être le grand bien­fai­teur des enfants aban­don­nés. Il fut bap­ti­sé dès le len­de­main de sa nais­sance. Ses parents, pauvres ouvriers, étaient d’ex­cel­lents chré­tiens. Le père, Fran­çois Bos­co, tra­vaillait de toute la force de ses bras pour nour­rir sa famille. Il pos­sé­dait une mai­son­nette et quelques bouts de champs. C’é­tait assez pour vivre heu­reux avec sa femme, Mar­gue­rite, pieuse et labo­rieuse comme lui, et ses trois petits garçons. 

Ce bon­heur ne dura guère. Jean attei­gnait à peine ses deux ans quand son père mou­rut brus­que­ment. La dou­leur de Mar­gue­rite Bos­co fut extrême. Char­gée de sa belle-mère infirme et de ses trois petits, elle par­vint à force de tra­vail, de cou­rage, de peine, à assu­rer le pain de la famille. 

Cette simple pay­sanne s’oc­cu­pait admi­ra­ble­ment de ses enfants ; non seule­ment de leur corps, mais sur­tout de leur âme. Son plus grand désir était de faire de ses fils de bons chré­tiens. Elle les éle­vait dans la pen­sée de Dieu et ne man­quait pas une occa­sion de leur rap­pe­ler sa sainte pré­sence. « Dieu nous voit, Mes petits », disait-elle. « Dieu nous voit. Moi, je puis être absente, lui est tou­jours là. » 

Chaque matin, age­nouillée avec ses enfants devant le Cru­ci­fix, elle deman­dait à Dieu le pain quotidien. 

Au soir des rudes jour­nées d’é­té, en se repo­sant au seuil de la mai­son, elle mon­trait à ses fils les mon­tagnes loin­taines, illu­mi­nées par le soleil cou­chant. « Que de mer­veilles Dieu a faites pour nous, mes enfants ! » Et quand les étoiles s’al­lu­maient dans le ciel assom­bri : « Tous ces astres mer­veilleux, c’est Dieu qui les a mis là. Si le fir­ma­ment est si beau, que sera-ce du Paradis ? » 

La grêle venait-elle rava­ger l’humble vigne des Bos­co : « Cour­bons la tête, mes enfants. Le bon Dieu nous les avait don­nées, ces belles grappes, le bon Dieu nous les reprend. Il est le Maître. Pour nous, c’est une épreuve ; pour les méchants, c’est une punition ». 

L’hi­ver, quand la pluie gla­cée bat­tait les vitres et que la famille se ser­rait autour de la che­mi­née où flam­bait une grosse bûche : « Mes petits, comme nous devons aimer le bon Dieu qui nous four­nit le néces­saire ! Il est vrai­ment notre Père, notre Père qui est aux cieux ». 

Elle ne ces­sait de recom­man­der à ses enfants la dévo­tion à Marie, en qui elle met­tait une confiance sans bornes. 

Mar­gue­rite Bos­co pou­vait réci­ter par cœur son caté­chisme, l’His­toire sainte, la vie de Notre-Sei­gneur, et, tout en s’oc­cu­pant à son ménage, elle cher­chait à ensei­gner ce qu’elle savait à ses fils. 

Pour eux, ce qu’elle crai­gnait comme la peste, c’é­taient les mau­vais compagnons. 

Jamais ses enfants ne s’é­loi­gnaient de la mai­son sans sa permission. 

« Maman, maman, pou­vons-nous aller jouer avec un tel qui nous appelle ? 

— Oui, mes petits. » 

Ils cou­raient alors tout joyeux. Si c’é­tait « non », l’i­dée ne leur venait même pas de désobéir. 

Mar­gue­rite ne gâtait pas ses enfants, ne pas­sait aucun caprice, et quand elle don­nait un ordre, elle vou­lait être obéie. Jean aimait si ten­dre­ment sa chère maman que la crainte de la pei­ner suf­fi­sait à le rendre sage. 

Elle tenait aus­si à faire de ses fils des tra­vailleurs. Il fal­lait se lever de bonne heure et s’oc­cu­per selon ses forces. Très jeune, Jean sut cou­per du bois, pui­ser de l’eau, éplu­cher les légumes, balayer la chambre. 

Le jeu­di, avant de por­ter au mar­ché son beurre et ses œufs, la maman dis­tri­buait une tâche à ses gar­çons. Au retour, si elle jugeait le tra­vail bien fait, elle tirait de son panier un mor­ceau de brioche pour chacun. 

On était pauvre chez les Bos­co, et pour­tant les mal­heu­reux qui frap­paient à la porte trou­vaient tou­jours un bon accueil et une assiette de soupe chaude. Jean apprit ain­si la . Son cœur, du reste, était excellent et très sensible. 

Ce petit gar­çon à la démarche vive, à la tête ronde et fri­sée, par­lait peu et obser­vait beau­coup. Son ima­gi­na­tion ne res­tait jamais en repos. Intel­li­gent et sérieux, ardent et volon­taire, on pou­vait se deman­der pour quelle tâche Dieu le douait si remarquablement.

Songe de Don Bosco : Les loups changés en agneaux
| Ouvrage : Les Veillées des Chaumières .

Temps de lec­ture : 19 minutes

Midi… l’heure de la soupe, la trêve d’un ins­tant, dans le labeur de la jour­née chaude… 

Quit­tant la selle et le bat­toir, le bord de la rivière où, dans l’eau cou­rante, se mirent les libel­lules coquettes ; où, sur les rameux qui ondoient à la brise, se balancent les calo­somes aux élytres rouges et mor­do­rées ; où dans les cou­lées du soleil, sous les aulnes, se pour­chassent les éphé­mères, usant en des cycles ver­ti­gi­neux leur fra­gile exis­tence d’un jour, les lavan­dières de Jos­se­lin se sont assises à l’ombre pour prendre leur repas. 

Au bruit des voix se mêlent le cli­que­tis des cuillères d’é­tain heur­tant les écuelles de grès : cha­cune des femmes a, près d’elle, son panier de pro­vi­sions, appor­té soit par quelque fillette aux che­veux ébou­rif­fée sous la coiffe, soit par quelque petit gars jouf­flu, les­quels en atten­dant que la mère, la sœur, l’aïeule ait fini de man­ger, baignent leurs pieds nus dans la tié­deur de l’eau, ou s’é­battent par­mi les joncs et les saules de la rive. 

Quelques piqueurs de Rohan, leurs chiens cou­plés en laisse à leur poi­gnet, sont debout près du groupe des lavan­dières et jasent avec elles. 

Les jeunes, avec des sou­rires de malice et de coquet­te­rie, baissent les yeux et montrent toutes leurs dents en cro­quant les cerises de leur dessert. 

Les vieilles, sans perdre une bou­chée de leur dîner, médisent ou calom­nient, sour­noises, malignes, cou­lant en des­sous des regards de dépit vers celles dont les joues fraîches, l’œil brillant, le naïf éta­lage de vani­té satis­faite, semblent la conti­nuelle moque­rie de leur décrépitude. 

Et de ces riva­li­tés fémi­nines, de ces com­bats sans mer­ci à coups d’é­pingles, les gens de Rohan, que cela diver­tit énor­mé­ment, rient à gorge déployée. 

— Cette Jean­nie !… grom­me­lait aigre­ment une mégère au teint de brique, brû­lé moins encore par le tuile et le soleil que par le feu inté­rieur d’i­vresses à peu près habi­tuelles ; vous ver­rez que le bal la tue­ra. Si c’est une vie cela !… Hier, qui était dimanche, — un jour saint ! — elle a dan­sé jus­qu’a­près minuit comme une per­due… Aus­si, en lavant son linge, il n’y a qu’un ins­tant, dor­mait-elle tout debout. 

— À la voir si réveillée, on ne le dirait pas, Mathie Pen­ker ; et com­ment croire qu’elle se tue à dan­ser quand la voi­là aus­si fraîche que ses bigar­reaux ? — répli­qua Taquin, un piqueur qui pre­nait plai­sir à exci­ter la maligne colère de la vieille Mathie. 

Celle-ci lui jeta un coup d’œil furibond.

— Je ne l’at­taque pas pour cela, le grand Louis, fit-elle en haus­sant les épaules. Il n’y a pas besoin de mettre tant d’ar­deur à la défendre. 

À l’autre extré­mi­té du groupe deux mères, dont cha­cune avait pris fait et cause pour sa pro­gé­ni­ture dans une bagarre d’en­fants, se dis­pu­taient, s’in­vec­ti­vant à qui mieux mieux et mena­çant de pas­ser bien­tôt des gros­siers pro­pos aux horions. 

Jeune fille aux cerises

Au centre on débla­té­rait contre l’or­gueil des châ­te­lains ; la coquette Jean­nie criait bien haut que ce n’é­tait pas juste qu’elle n’eût que des cotillons de futaine, quand les demoi­selles nobles éta­laient robes de velours et de bro­cart comme des saintes Vierges, et assu­rait qu’elle por­te­rait aus­si bien qu’elles jupes à traîne, cor­sets de satin et escof­fions perlés… 

Tout à coup une voix d’une dou­ceur étrange dont le timbre clair domi­na le tumulte des aigres paroles, des inter­pel­la­tions et des rires, fit brus­que­ment retour­ner toutes les têtes. 

— Jolie fille vou­driez-vous, par , don­ner quelques-unes de vos cerises à mon enfant pour apai­ser sa soif ?… 

Une jeune femme, très pâle, très belle quoique vêtue misé­ra­ble­ment, por­tant sur son bras un blond ché­ru­bin, aus­si pale et aus­si beau qu’elle même, arrê­tée devant Jean­nie l’é­cer­ve­lée, lui ten­dait sa main blanche et fine comme celle d’une reine. 

— Il ne manque pas, dans le pays, de cerises à vendre, répon­dit la vani­teuse lavan­dière, allez-en ache­ter, ma mie… 

— Je n’ai pas d’argent… 

— Alors, pui­sez l’eau de la rivière où vont boire les chiens errants aus­si gueux que vous ! 

| Ouvrage : Autres textes .

Temps de lec­ture : 4 minutesLa rumeur s’est répan­due aux quatre coins du monde. Et là, je suis intri­gué par mon maître que je trouve de plus en plus agi­té. En fait, il n’y tient plus depuis qu’il a repé­ré cette étoile nou­velle, plus grande et plus brillante que les autres. Et le voi­là tout impa­tient de prendre la route pour, d’a­bord, rejoindre Mel­chior et Gas­pard. Les mages !

Oui mon maître est mage. Je pour­rais dire aus­si que c’est un grand sage même si dans l’im­mé­diat, je le trouve bizarre. Il me parle d’un nou­veau-né qui est fils de Dieu, qu’il va le rejoindre, gui­dé par l’é­toile du ber­ger et qu’il lui offri­ra ce qu’il a de plus pré­cieux : de la myrrhe.

Un nom du pays breton

C’est très confus pour moi tout cela. Là, je l’en­tends pro­je­ter d’al­ler jus­qu’à l’en­fant né… mais sans moi ! Pour­tant, , je ne le lâche jamais, je le suis par­tout, je l’é­coute et com­pa­tis quand il faut. Je le dis­trais de mes sauts, je suis tou­jours prêt à être cares­sé, à jouer dès qu’il en a l’hu­meur, je hoche la tête lors­qu’il me parle, me colle à lui si je le sens attristé.Oui, je peux être aus­si un peu sans gêne et n’en fais par­fois qu’à ma tête, mais je reste d’une fidé­li­té abso­lue depuis qu’il m’a adop­té lors d’un voyage dans le grand Ouest… J’ac­cours dès que mon maître dit mon nom « Dege­mer, Dege­mer ![1] » (encore un nom rame­né de mon pays breton).

De l’or, de l’encens et de la myrrhe

Les rois mages en route suivant l'étoile

Bal­tha­zar renonce à m’emmener sous pré­texte que la route est trop longue pour le que je suis ! Mais je veux le voir ce Divin Enfant ! Et puis la nature m’a doté de bien longues et solides pattes, ce n’est pas pour res­ter bête­ment dans mon panier.Un matin, Bal­tha­zar part pour la grande tra­ver­sée du désert jus­qu’au pays de Judée. Il ignore alors que je le suis de loin en loin. Je trotte, je n’ar­rête pas de trot­ter. Les jours pas­sant, la cha­leur, la dure­té des pierres et les sables des dunes rendent le tra­jet dif­fi­cile. Je souffre à en user mes pattes sur ces che­mins rocailleux. Les semaines suc­cèdent aux jour­nées inter­mi­nables et enfin, me voi­là devant la .

  1. [1] bien­ve­nue en bre­ton.
| Ouvrage : Petites Vies Illustrées pour enfants .

Temps de lec­ture : 20 minutesAu Para­dis ter­restre, Adam et Ève ne se nour­ris­saient que de fruits et de légumes. Ils n’a­vaient donc pas à tuer les qui, de ce fait, ne les crai­gnaient pas et qui vivaient tous en par­faite intel­li­gence avec nos pre­miers parents ; cette inti­mi­té était, pour Adam et Ève, un charme de plus. Le péché ori­gi­nel a détruit cet ordre par­fait que Dieu avait éta­bli. Les bêtes sont deve­nues crain­tives, féroces par­fois, non par mais par ins­tinct de conser­va­tion. Elles se méfient de l’homme, et, avouons-le, elles ont le plus sou­vent raison.

Le bon Dieu per­met aux saints, très sou­vent, de revivre l’âge d’or du Para­dis ter­restre, dans leurs rela­tions avec les ani­maux. C’est ain­si que, dans la vie d’un très grand nombre de saints, nous voyons ces der­niers expo­sés à des bêtes féroces, affa­mées à des­sein, et les ani­maux féroces, au lieu de dévo­rer la proie qui leur est expo­sée, venir se cou­cher aux pieds des mar­tyrs et, loin de leur faire aucun mal, leur lécher les mains et les pieds.

Il faut apprendre aux enfants à res­pec­ter toute créa­ture de Dieu. En cha­cune, même les plus petites, appa­raît un reflet de la puis­sance, de la sagesse et de la misé­ri­cor­dieuse bon­té de Dieu, qu’ils apprennent à ne jamais leur faire aucun mal, à moins qu’ils n’y soient obli­gés par la néces­si­té ou le besoin de se défendre. Il faut bien tuer des bêtes, pour nour­rir les hommes ; Dieu le veut ain­si. Mais il ne per­met pas qu’on les mar­ty­rise. Les enfants, inno­cents, ont géné­ra­le­ment de la sym­pa­thie pour les ani­maux et c’est réci­proque. J’ai sou­vent vu un , de l’es­pèce des chiens-loups, féroce pour les mal­fai­teurs, pro­té­ger avec vigi­lance et presque ten­dresse, le ber­ceau d’un nou­veau-né, et cou­rir après des enfants de sa taille, affo­lés, les pauvres, pour leur lécher affec­tueu­se­ment la figure, puis se mêler à leurs jeux, attra­per les balles au vol, retrou­ver des objets, ou même des enfants, cachés dans les bois. Il faut encou­ra­ger l’af­fec­tion des enfants pour les ani­maux, les enfants qui sont bons pour les bêtes ont toutes chances, en gran­dis­sant, d’être bons pour les gens. Et le contraire a lieu ; on raconte que Néron, enfant, s’a­mu­sait à arra­cher les ailes des mouches. Il devint plus tard le tyran que l’on sait.

Dieu, dans sa bon­té, fait béné­fi­cier les saints d’une par­tie des pri­vi­lèges de l’âge d’or du Para­dis ter­restre qui explique com­ment les ani­maux obéis­saient à la voix de beau­coup d’entre les saints.

Histoire pour les enfants de Saint Roch et son chien - coloriage

et son chien

Roch naquit au XIIIe siècle de parents riches. A la mort de ceux-ci il ven­dit tous ses biens et en don­na le prix aux pauvres. Puis il se ren­dit à Rome. Che­min fai­sant, la peste régnant dans une ville du Nord de l’, il s’y arrête, se fait admettre comme infir­mier à l’hô­pi­tal de cette ville et y lave les plaies des pes­ti­fé­rés, les gué­ris­sant tous en tra­çant sur eux un simple signe de croix. Arri­vé à Rome où la peste régnait éga­le­ment, il y par­cou­rut la ville et ses envi­rons, y fai­sant preuve du même dévoue­ment et y opé­rant les mêmes miracles. Il visite ensuite suc­ces­si­ve­ment les contrées d’I­ta­lie atteintes par la peste. Mais en se réveillant un matin il est sai­si d’une fièvre ardente. Il se sent atteint lui-même par la peste et on le mène à l’hô­pi­tal l’in­ten­si­té de sa dou­leur lui fait pous­ser des cris mal­gré lui. Pour ne point incom­mo­der ses com­pa­gnons, il se traîne jus­qu’à la porte de l’hô­pi­tal. Les pas­sants, crai­gnant de contrac­ter le ter­rible mal, le pressent de ren­trer. Alors, pour n’in­quié­ter et n’in­com­mo­der per­sonne, il se traîne péni­ble­ment hors de la ville où une cabane lui sert d’a­sile. « O Dieu de misé­ri­corde, s’é­crie-t-il, je vous remer­cie de me faire souf­frir pour vous, mais ne m’a­ban­don­nez pas. »

Auteur : Noël, Marie .

Temps de lec­ture : 3 minutesConte et récit pour les enfants - La création du chien - Marie NoëlDès que le fut créé, il lécha la main du Bon Dieu et le Bon Dieu le flat­ta sur la tête :

— Que veux-tu, Chien ?

— Sei­gneur Bon Dieu, je vou­drais loger chez toi, au ciel, sur le paillas­son devant la porte.

— Bien sûr que non ! dit le Bon Dieu. Je n’ai pas besoin de chien puisque je n’ai pas encore créé les voleurs.

— Quand les crée­ras-tu, Seigneur ?

— Jamais. Je suis fati­gué. Voi­là cinq jours que je tra­vaille, il est temps que je me repose. Te voi­là fait, toi, Chien, ma meilleure créa­ture, mon chef-d’œuvre. Mieux vaut m’en tenir là. Il n’est pas bon qu’un artiste se sur­mène au-delà de son ins­pi­ra­tion. Si je conti­nuais à créer, je serais bien capable de rater mon affaire. Va, Chien ! Va vite t’ins­tal­ler sur la terre. Va et sois heureux.

Le chien pous­sa un pro­fond soupir :

— Que ferais-je sur la terre, Seigneur ?

— Tu man­ge­ras, tu boi­ras, tu croî­tras et multiplieras.

Le chien sou­pi­ra plus tris­te­ment encore.

— Que te faut-il de plus ?

— Toi, Sei­gneur mon Maître ! Ne pour­rais-tu pas, toi aussi,