Étiquette : <span>Alliance</span>

| Ouvrage : Histoire Sainte Illustrée - bd .

Temps de lec­ture : 2 minutes
Noé : le Déluge - la montée des eaux durant 40 jours

Quand fut entré dans l’arche, avec tous les ani­maux, la mer sor­tit de son lit et la pluie tom­ba pen­dant qua­rante jours et qua­rante nuits, si bien que

l’eau s’é­le­va de plus de sept mètres au-des­sus des plus hautes mon­tagnes, inon­dant tout,

L'arche de Noé repose sur le mont Ararat

Après ce temps, la pluie ces­sa, le vent souf­fla et les eaux dimi­nuèrent, de telle sorte que l’arche s’ar­rê­ta sur le mont Ara­rat en Arménie.

Noé lache un corbeau puis une colombe

Qua­rante jours après, Noé ouvrit la fenêtre et lais­sa aller un cor­beau qui ne revint pas, puis une colombe qui revint parce que la terre était encore cou­verte d’eau. Il atten­dit sept autres jours et ren­voya la colombe qui revint le soir même por­tant dans son bec un rameau d’o­li­vier. Puis la terre s’é­tant séchée, Noé sor­tit de l’arche.

Noé offre un sacrifice de remerciement et Dieu donne un arc dans le ciel en signe d'alliance

Alors Dieu bénit Noé et ses enfants et dit : « J’é­ta­bli­rai mon avec vous et comme signe de cette alliance, je met­trai mon arc dans le ciel et il paraî­tra dans les nuées ».

Auteur : Par un groupe de pères et de mères de familles | Ouvrage : Histoire Sainte illustrée .

Temps de lec­ture : 10 minutes

V

C’est le soir. Jean vient de ren­trer du col­lège. Il a jeté sa ser­viette bour­rée de livres sur la table du jar­din et s’as­sied sur l’herbe, un peu fati­gué de cette cha­leur d’O­rient qui com­mence à deve­nir intense et à laquelle il n’est plus habi­tué. Pas un souffle d’air. Les fleurs sont pen­chées comme si, pour elles aus­si, le soleil d’é­té eût été trop lourd.

Par la fenêtre lar­ge­ment ouverte une voix dit :

— C’est toi, Jean ?

— Oui, maman.

— On étouffe ici ; je des­cends au jar­din. Attends-moi. Il fait tel­le­ment chaud, que ton père m’a deman­dé de retar­der le dîner.

Jean, secouant sa tor­peur, court au-devant de sa mère pour appor­ter le fau­teuil de paille et la boîte à ouvrage.

Elle sou­rit à ce grand gar­çon un peu amai­gri par le tra­vail du der­nier tri­mestre, mais dont le regard demeure si joyeux et si clair.

— Au fond, il ne fait pas plus frais ici qu’à la mai­son. J’i­ma­gine que chez Gene­viève nous aurions plus d’air.

— Essayons… J’emporte tout le bataclan.

Chez Gene­viève, mère et enfants se sont éga­le­ment ins­tal­lés à l’ombre sous un grand syco­more, avec l’illu­sion d’y trou­ver un peu de fraî­cheur. Jean et sa mère les y rejoignent, bien­tôt sui­vis de Colette, qui les cher­chait vai­ne­ment à la maison.

— Que lisez-vous de beau ? demande Jean aux deux petits, qui ont sur leurs genoux un immense livre d’i­mages grand ouvert.

— On regar­dait Caïn et Abel.

— Déci­dé­ment, vous êtes enra­gés d’. J’é­tais beau­coup moins exci­té à votre âge…

— De fait, dit Gene­viève, je ne sais pas com­ment Colette s’y est prise, mais ils rêvent de ce qu’elle leur raconte. Quelle sera ta pro­chaine leçon, made­moi­selle le professeur ?

— Nous appren­drons l’his­toire d’Abraham.

Maman, qui vient de comp­ter labo­rieu­se­ment une longue aiguille de mailles, lève les yeux vers Colette.

— As-tu pen­sé, avant, à expli­quer à tes élèves qu’au fur et à mesure qu’ils appren­dront l’, ils y trou­ve­ront des figures ?

Nicole lève le nez et cligne des yeux en marmottant :

— Des figures ?… Tout le monde a une figure.

— Évi­dem­ment, mais écoute un peu. As-tu vu des sta­tues à l’église ?

— Bien sûr : la Sainte Vierge, Saint Joseph, et je ne sais com­bien d’autres.

— Pour­quoi sont-elles là ?

— Pour repré­sen­ter les saints, comme ça on y pense…

— Tout juste. Eh bien ! dans l’His­toire Sainte, il y a eu non pas des sta­tues de pierre, mais des per­sonnes vivantes qui ont figu­ré, repré­sen­té d’a­vance Notre-Sei­gneur et la Sainte Vierge.

— Tu sais, Nicole, affirme Pierre d’un ton pro­tec­teur, c’est pas malin à com­prendre, M. le curé nous racon­tait ça quand nous avions cinq ans.

Maman semble dou­ter un peu de la science de son benjamin.

Adam et Ève - Punition et Promess

— Es-tu si sûr de n’a­voir rien oublié ? Te sou­viens-tu que non seule­ment les per­son­nages, mais les choses sont par­fois des figures, dans l’His­toire Sainte ? Les sacri­fices, par exemple, n’ont été offerts que pour nous annon­cer le seul sacri­fice qui compte devant Dieu : celui de Notre-Sei­gneur sur la Croix. L’his­toire d’I­saac, celle de Joseph, l’A­gneau pas­cal, la Pâque, la Manne, tout ce que vous allez apprendre, n’a d’autre but que de pré­pa­rer le peuple de Dieu à la venue de Notre-Sei­gneur, d’en annon­cer les cir­cons­tances, de faire com­prendre d’a­vance les détails de sa mis­sion par­mi nous. Voi­là les figures dont je veux parler.

Et puis, il y a aus­si les promesses.

— Ça, c’est facile, déclare Nicole. La pre­mière pro­messe, c’est celle du Bon Dieu à Adam et Ève. Elle n’é­tait pas drôle, car elle signi­fiait : « Je vous pro­mets que vous serez rude­ment punis. »

— Oui, mais l’an­nonce était double. Dieu disait aux hommes : « Vous subi­rez une puni­tion ter­rible, » mais aus­si : « Un Sau­veur vien­dra vous rache­ter et vous ouvrir le ciel. »

Auteur : Dardennes, Rose | Ouvrage : À l'ombre du clocher - 1. Les sacrements .

Temps de lec­ture : 6 minutes

Pier­rette et Pier­rot sont radieux : ils vont à la de cou­sine Luce ! Pier­rot por­te­ra culotte longue, et Pier­rette dia­dème de myosotis…

— Je serai jolie, jolie ! annonce Pier­rette en se haus­sant sur la pointe des pieds.

— Et qu’est-ce qu’on va se réga­ler ! Il y aura des asperges, de la dinde, du moka et une pièce mon­tée, grande comme moi ! affirme Pier­rot en se pourléchant.

Les fiancés - Oeuvre peinte par Pierre-Auguste Renoir.

Cou­sine Luce et Jean — son  — échangent un regard amu­sé. Mais les deux enfants pour­suivent leur babil gour­mand et coquet.

— Dis, cou­sine, il y aura aus­si du Champagne ?

— Et des ana­nas ? Et un bal avec des violons ?

— Et de la glace aux fraises !

— Il y aura des belles dames en robes longues ?

— Et moi, je por­te­rai un joli bou­quet tout rond ?

— Oui, oui, bien sûr, il y aura tout cela, mais…

Pour la seconde fois, Luce et Jean ont échan­gé un regard amu­sé, puis atten­dri. Et main­te­nant, il se fait curieu­se­ment grave et doux.

— Il y aura beau­coup de belles et bonnes choses « autour » de notre , oui, répète Luce gra­ve­ment, mais ce n’est pas tout, vous savez…

Pier­rette et Pier­rot ouvrent des yeux tout ronds :

— Il y aura encore autre chose ?…

— Autre chose de bien plus beau, affirme Jean sou­riant à Luce.

Les deux curieux sont excités :

— Qu’est-ce que ce sera ?…