La cloche de bois

Auteur : Maillet, André | Ouvrage : Autres textes .

Temps de lec­ture : 15 minutes

Conte de Pâques

Depuis qu’il y a des cloches dans les clo­chers, et même bien avant, les hommes ont fait la guerre. Mais depuis que dans les clo­chers il y a des cloches de bronze, les hommes ont pris ces cloches pour en fabri­quer des armes, quand ils fai­saient la guerre.

Basilique et son clocherLa ville de Bers-le-Dom, en France, pos­sé­dait une belle cathé­drale que trois cloches d’ai­rain secouaient de leurs sons, quand les enfants de chœur vol­ti­geaient au bout des cordes.

En robes rouges ou en robes noires, les enfants de chœur pen­dus aux cordes riaient, sau­taient, vol­ti­geaient et riaient, pattes par ci, sur­plis par là, aux voix des cloches.

Les voix des cloches frap­paient aux vitres des mai­sons et se mul­ti­pliaient tant qu’on eut dit que toute la ville carillonnait.

Les vitraux mul­ti­co­lores de la cathé­drale repré­sen­taient la vie et les miracles de Saint-Antoine-aux-San­dales d’or, son patron.

Sur­tout célèbre au temps de Noël et de , la son­ne­rie de la basi­lique de Saint-Antoine-aux-San­dales d’or était renom­mée dans toute la France. On en par­lait de Quim­per à Car­cas­sonne, et je vous laisse à pen­ser si les citoyens de Bers-le-Dom se gour­maient de leur carillon.

Tout cela se pas­sait dans les temps féodaux.

Les infi­dèles, à cette époque du moyen-âge, ter­ro­ri­saient la côte médi­ter­ra­néenne, pira­tant et cap­tu­rant force chré­tiens, pour les vendre comme esclaves, aux princes d’A­frique et d’Asie.

Le baron de Front-Bat­tant, sei­gneur et pro­tec­teur de Bers-le-Dom, décla­ra la guerre aux Sar­ra­zins et se joi­gnit au roi de France, lequel com­bat­tait déjà, en Pales­tine, au cri de « Mont joie, Saint Denis ! ».

Avant de par­tir, le baron réqui­si­tion­na toutes les armes et les fer­railles des habi­tants de la ville et puis, il deman­da qu’on lui remit, pour qu’il en fit des fers de lance, les belles et grosses cloches de la cathé­drale qui son­nèrent tris­te­ment pour la der­nière fois, à l’of­fice du mer­cre­di des cendres.

Pré­vôt et notables en tête, tous les bers-le-domois se ren­dirent à la messe aux appels sinistres du bourdon.

– « Les cloches s’en vont ! Les cloches s’en vont ! Dong ! » sem­blait dire le grave airain.

Et tous les bers-le-domois en cha­peaux, coiffes, pour­points et cor­sages sombres, répon­daient : « Et ne revien­dront pas à Pâques. »

Toute la nef de Saint-Antoine-aux-San­dales d’or était ten­due de drap funé­raire, et puis, après la dis­tri­bu­tion des cendres et la messe, les mar­guilliers en deuil mon­tèrent dans les tours, pour y décro­cher les cloches.

L’é­vêque les bénit en trem­blant de peine, sous sa mitre, tan­dis que le mes­sire de Front-Bat­tant, sous l’ar­mure et le heaume, eut aus­si grand cha­grin, et tout le monde pleura.

Vers la fin de l’a­près-midi, l’ar­mée du sire de Front-Bat­tant tra­ver­sa toute la ville et sor­tit à neuf heures, par la porte Arabe ; il fai­sait alors une ronde lune.

Histoire gratuite à lire en ligne- départ croisadeEn tête de ses troupes, le baron para­dait accom­pa­gné de ses fils aînés, Alain dit Bras d’Ai­rain et Nor­bert dit Poing de Fer, tous deux ain­si sur­nom­més pour leur force incom­pa­rable, et de sa fille Fré­dé­gonde habillée en homme. Fré­dé­gonde de Font-Bat­tant mesu­rait plus de dix cou­dées. Ses frères eux-mêmes la crai­gnaient lors­qu’elle se met­tait en colère, et c’est pour cela que le baron l’a­me­nait à la guerre, car il la croyait capable de ter­ro­ri­ser, à elle seule, tout un bataillon de musulmans.

À leur suite venaient les pages, écuyers, tam­bours, trom­pettes, hérauts et cour­siers, puis les hal­le­bar­diers, archers et autres gens d’armes, sui­vis de chars traî­nés par des bœufs et rem­plis de pro­vi­sions et de munitions.

Des moines, tem­pliers, prê­cheurs, tri­ni­taires et autres gens d’é­glise fer­maient la marche.

Pré­cé­dant le cor­tège, les trois cloches sur un pavois por­tées par des croisés.

Et les cloches par­ties, ce fut véri­ta­ble­ment le plus ennuyeux des carêmes que les bers-le-domois eurent jamais à subir.

Bon nombre d’âmes pieuses crai­gnant de man­quer le saint office du dimanche, se levaient avant l’aube et s’é­tant ren­dues à la basi­lique alors qu’il fai­sait encore nuit, atten­daient sur le por­tique, jus­qu’à ce que le bedeau vint ouvrir les portes.

D’autres âmes, un peu moins zélées (elles étaient, hélas, en plus grand nombre que les pre­mières), comp­taient trop sur le soleil pour leur indi­quer l’heure de la messe, et fort sou­vent, la manquaient.

Or, de tous les cita­dins de la ville aux clo­chers morts, un sur­tout s’af­fli­geait de cet état de choses.

C’é­tait un petit gar­çon de neuf ans qui s’ap­pe­lait Agnel.

Fils du pauvre mais labo­rieux Joseph Copeau, il fré­quen­tait moins volon­tiers l’a­te­lier que la cha­pelle des Carmes pour laquelle il sculp­tait des ani­maux et des mages, que le frère Sigis­mond met­tait avec les objets de la crèche. Agnel taillait aus­si, dans du chêne rouge, des ber­gers aux boucles ser­rées, et dans du frêne gris, des anges aux che­veux filasses.

Frère Sigis­mond lui ensei­gnait à lire dans un mis­sel enlu­mi­né magni­fi­que­ment, et Agnel rêvait de se faire moine, mais Joseph Copeau entre­te­nait pour son fils d’autres ambi­tions, car il était l’aî­né des enfants et selon la tra­di­tion, il devait prendre le métier de son père.

Agnel donc, s’at­tris­tait plus que per­sonne de ce que tous les cam­pa­niles fussent muets. Sa pié­té s’of­fen­sait de ce qu’il y eut si peu d’as­sis­tants au salut du Saint Sacre­ment et per­sonne aux vêpres, depuis qu’on ne carillon­nait plus pour annon­cer l’heure des céré­mo­nies religieuses.

Lors­qu’ar­ri­va le ven­dre­di-saint, une inquié­tude gon­fla son cœur dévot. Voi­là que Pâques était tout proche. Le Sei­gneur radieux émer­ge­rait de la tombe, entou­ré des neuf chœurs des anges. Qui donc annon­ce­rait à la ville la Résur­rec­tion, puisque les cloches étaient par­ties, non pour Rome, mais pour tou­jours ? Si tous les gens de Bers-le-Dom allaient man­quer la messe en ce jour glo­rieux ! Quelle honte pour les fidèles ! Et quel cha­grin pour le Bon Dieu, de ne voir per­sonne accla­mer son retour sur la terre !

L’âme déso­lée, Agnel déam­bu­lait sous les murs for­ti­fiés de la cité. La cité morne sem­blait par­ta­ger son angoisse, tan­dis qu’un vent humide balayait les toits poin­tus et les rues étroites et ondu­leuses. Des tours vides, que ne han­taient plus les voix d’ai­rain, sor­taient à la bru­nante, d’é­normes chauves-souris.

Le petit Agnel entra dans la basi­lique déserte, pour dire une prière et le Saint-Esprit des­cen­dit en lui sous la forme d’une belle ins­pi­ra­tion. Alors, Agnel retour­na chez son père et y atten­dit la nuit.

Jeune enfant et les cloches de PâquesQuand il fit bien noir, tout le monde se cou­cha sauf Agnel qui sor­tit sur le pas de la porte et là, muni d’un bout de chan­delle, d’un gros mor­ceau de bois dur et d’un cou­teau bien aigui­sé, il s’ac­croup­ton­na pour se livrer à un tra­vail mystérieux.

Au loin pas­sait la ronde, et le guet­teur de nuit criait l’heure et deman­dait des prières pour les morts. Bruits cou­tu­miers dont les échos l’eurent ras­su­ré, s’il eut eu la moindre peur.

La lune en crois­sant per­ça le fir­ma­ment. À la faveur de son rayon, Agnel vit au bout de la rue des Saints-en-petites-bottes, un incon­nu qui s’a­van­çait vers lui, et curieux, il le détailla.

L’é­tran­ger por­tait un haut-de-chausse d’une cou­leur fon­cée. Il ne sem­blait pas avoir de rapière, mais un long man­teau noir l’en­ve­lop­pait jus­qu’à terre, de sorte que sa per­sonne se confon­dait pres­qu’a­vec la nuit. Il était grand et l’on ne voyait pas son front recou­vert d’une capuche.

Il s’ar­rê­ta devant Agnel et l’a­pos­tro­pha, disant : « Com­ment se fait-il, enfant, que tu ne dormes pas à une heure aus­si tardive ? »

– « C’est que j’ai fort à faire, mon gen­til­homme », répon­dit le petit garçon.

– « Dis-moi, quel est ton nom ? Et que fais-tu donc qui tant te presse ? »

– « Je suis Agnel, fils de Joseph appe­lé aus­si Copeau parce qu’il est menui­sier. Je creuse dans ce mor­ceau de chêne une belle pour rem­pla­cer celles de la Tour Saint-Antoine qui trans­for­mées en armes sont allées guer­royer l’infidèle. »

– « Agnel », fit obser­ver l’in­con­nu avec dou­ceur. « Ignores-tu que le bois ne peut rendre autre son qu’un bruit sans réson­nance ? On ne l’en­ten­dra pas, ta pauvre cloche ! »

Histoire pour le soir - Le retour des cloches à Paques– « Oh ! Si », fit Agnel, beso­gnant tou­jours. « Oh ! Si, on l’en­ten­dra bien, ma cloche. Elle son­ne­ra, et tout le monde l’en­ten­dra. Elle annon­ce­ra Pâques et ain­si notre Doux Sau­veur ne sera pas tout seul dans l’é­glise, le jour de sa Résurrection. »

– « Le crois-tu vrai­ment, Agnel ? » pour­sui­vit l’étranger.

– « Oui. Je le crois. Ma cloche son­ne­ra », répon­dit l’enfant.

– « Alors », dit avec force, son inter­lo­cu­teur, « moi, je te le dis, en véri­té : Ta cloche de bois son­ne­ra Pâques, car tu l’as fabri­quée avec ta foi, et que déjà le Christ s’est révé­lé à ton âme. Ton cœur pur est un temple où Jésus doit se plaire et ton beau désir est le Sien. Allons, Agnel, petit Agnel, suis-moi. Nous irons, tous les deux, accro­cher la cloche de ta foi au som­mier de la tour Saint-Antoine. »

Ayant ain­si par­lé, l’in­con­nu enve­lop­pa le fils du menui­sier dans le pan de son man­teau cou­leur de nuit, et ils flot­tèrent tous deux, plus qu’ils ne cou­rurent, jus­qu’au por­tail du temple immense dont les flèches cre­vaient les nuages qui rou­laient dans le ciel, opales volu­mi­neuses éclai­rées par la lune.

La porte s’ou­vrit d’elle-même. Pres­te­ment, ils gra­virent les huit cents marches de la plus haute tour et y sus­pen­dirent l’humble cloche sur le bat­tant de laquelle, l’é­trange per­son­nage avait au préa­lable tra­cé une croix, avec l’ongle de son pouce. Il éle­va la main droite, bénit le clo­cher, puis, dans une clar­té mer­veilleuse accom­pa­gnée d’un mur­mure qui sem­blait venir de quelque céleste harpe, il dis­pa­rut au détour de l’es­ca­lier, lais­sant der­rière lui une traî­née de pous­sière lumineuse.

Agnel demeu­ra un moment en extase, les yeux écar­quillés, ronds et brillants comme des caro­lus d’or. De ses lèvres entr’ou­vertes s’é­chap­paient des prières, des actes d’a­mour et de joie mystique.

Quand il revint à lui, il se frot­ta les pau­pières et se voyant là-haut, tout seul dans le clo­cher de la basi­lique et si près des étoiles, il eut peur et s’en­fuit chez lui à toutes jambes.

Le len­de­main, same­di saint, les bers-le-domois se levèrent comme de cou­tume et vaquèrent à leurs tra­vaux res­pec­tifs. Il fai­sait beau soleil et toutes les tour­te­relles rou­cou­laient sur le bord des fon­taines et sur les pignons des maisons.

Les choses allaient leur train comme à l’or­di­naire, cepen­dant, pour l’œil exer­cé d’un ange, l’at­mo­sphère de Bers-le-Dom était tout impré­gnée d’o­deurs saintes et de bonnes intentions.

Sou­dain, à midi pré­cis, un carillon répan­dit ses accents enjoués à tra­vers la ville et tous les vitraux et les vitres chan­tèrent dans leurs enca­dre­ments de plomb.

Les sons que répé­taient les ver­rières tom­baient comme une pluie de cris­tal du clo­cher de la cathé­drale et les habi­tants éton­nés mais heu­reux accou­rurent sur la place.

Badauds, bour­geois et manants se pres­saient et s’es­claf­faient, ayant le nez en l’air et l’œil fixé sur l’ins­tru­ment qui fai­sait une aus­si vaillante musique.

Ils voyaient une cloche splen­dide dont le bronze étin­ce­lait au soleil, d’un éclat sur­na­tu­rel, et qui son­nait à elle seule autant que dix glo­cken­spiels ensemble, et les sons qu’elle répan­dait étaient à la fois graves et doux.

Sur le par­vis de l’é­glise appa­rut, sans tar­der, entou­ré de prêtres, aco­lytes, moines, moi­nillons et enfants de chœur, mon­sei­gneur le pré­lat en cha­suble bro­dée d’or, avec sa mitre incrus­tée de joyaux et por­tant le Saint-Sacre­ment pour le pré­sen­ter à l’a­do­ra­tion du peuple qui se pros­ter­na en criant : Sanc­tus ! Sanc­tus ! Sanctus !

Et puis, l’é­vêque remit le Bon Dieu au cha­noine en camail vio­let qui repor­ta l’os­ten­soir sur le taber­nacle, et il éten­dit ses longues mains sur la mul­ti­tude afin de lui impo­ser le silence.

– « Chères ouailles », dit-il avec solen­ni­té, « par un acte divin, le Sau­veur a récom­pen­sé notre bien-aimée cathé­drale, aide et gar­dienne de notre sainte reli­gion. Il lui a ren­du la voix. Par quel tru­che­ment, je ne sau­rais encore le dire, bien qu’il soit per­mis de sup­po­ser qu’un archange, peut-être le grand Saint Michel lui-même, a accro­ché au som­mier veuf cette cloche magnifique. »

Par­mi la foule se trou­vaient Joseph Copeau avec son fils Agnel. Le menui­sier fen­dit les rangs et traî­nant son reje­ton, s’a­ge­nouilla devant l’é­vêque et s’ex­pri­ma en ces termes : « Par­don, par­don, mon révé­rend sei­gneur, mais cet enfant qui est le mien, qui est mon fils Agnel, vous dira mieux que sup­po­si­tion, rêve ou devi­nette, quel est celui qui a la nuit der­nière accro­ché la cloche au som­met de la tour Saint-Antoine. »

L’é­vêque, un saint homme que rien n’é­ton­nait, prit un air tout pater­nel et s’a­dres­sant au jeune Agnel, l’interrogea.

– « Parle », dit-il. « Agnel, fils de Joseph dit Copeau. Raconte nous ce que tu sais. »

– « Hier soir », fit Agnel, après les com­pli­ments et salu­ta­tions que son père lui avait indi­qués, hier soir, je m’as­sis sur le seuil de notre logis, pour creu­ser une belle cloche dans un mor­ceau de cœur de chêne. Sou­dain, je vis s’ap­pro­cher de moi un long indi­vi­du, d’al­lure bizarre, qui m’a­pos­tro­pha gen­ti­ment, me taqui­na sur ma besogne, et qui, voyant mon obs­ti­na­tion, me pro­mit que mon désir serait exau­cé par mes­sire Jésus-Christ. » Et l’en­fant ajou­ta, dans un sou­rire séra­phique. « Je savais bien que ma cloche sonnerait. »

Le pré­lat s’at­ten­dait à tout, sauf à ces révé­la­tions. Un ins­tant son­geur, il ques­tion­na de nou­veau le fils du menuisier.

– « Cet étran­ger, com­ment était-il vêtu ? »

– « Ma foi, de ses chausses, pour­point ou cha­pe­ron, je ne sais rien. Il était recou­vert d’un large man­teau sombre. »

– « Por­tait-il bottes, pan­toufles ou sandales ? »

– « Ni bottes, ni pan­toufles, à ce qu’il m’a sem­blé, monseigneur. »

– « Il por­tait donc san­dales, et san­dales d’or, à coup sûr », affir­ma l’é­vêque fort satis­fait, et de nou­veau s’a­dres­sant au peuple.

– « Ô mes chers enfants ! » s’é­cria-t-il. « Oyez, oyez une grande nou­velle et que vos allé­luias résonnent jus­qu’au ciel. Cloche de bois s’est muée en cloche de bronze. En véri­té, nul autre que le bon Saint-Antoine aux san­dales d’or a fait ce grand miracle ! »

Et les fidèles de pleu­rer, rire et crier leur joie, disant et redi­sant avec trans­port : « Allé­luia ! Allé­luia ! Christ est res­sus­ci­té ! Mes­sire Saint Antoine a opé­ré un grand miracle et nous a don­né une belle cloche ! Alléluia ! »

Je vous laisse à pen­ser si le len­de­main, jour de Pâques, don­na lieu et rai­son à mille réjouis­sances, pro­ces­sions, béné­dic­tions, actions de grâce et déploie­ments de toutes sortes.

Pour Agnel, ce fut éga­le­ment un beau jour, car son père, enfin convain­cu de la voca­tion et de la des­ti­née fer­vente de son fils aîné, le mena au couvent des Carmes, où frère Sigis­mond l’ac­cueillit avec joie.

Et voi­là com­ment une pauvre cloche de bois devint une riche cloche de bronze, et com­ment Saint-Antoine-aux-San­dales d’or, d’au­cuns disent Notre Sei­gneur lui-même, fit un grand miracle en récom­pense d’un acte de Foi.

Andrée Maillet.
Novembre, 1945.

Paru dans Amé­rique française
en 1948 – 1949.

Joyeuses Pâques aux enfants - Catéchisme

Source : www.biblisem.net

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