Des histoires pour le Temps de la Passion
Ayant pour thèmes : Passion, Carême, Semaine Sainte
Vers la grande ville
Elle avait quatorze ans, elle était brune, très brune avec de longs cheveux ; elle vivait très heureuse chez elle, entre son papa et sa maman, dans une petite ville toute blanche, plantée au bord d’un grand lac transparent sous un ciel très bleu. Cela se passait il y a très, très longtemps, dans un pays d’Orient. Les bourgeons commençaient à éclater un peu partout et, de maison en maison, on s’aidait, on s’activait pour préparer le grand voyage que faisaient chaque année tous les habitants du pays vers la Grande Ville… Depuis deux ans déjà, la petite fille était de la partie. *** Enfin, le départ arrive. Ce matin-là, tous les enfants sont dans la rue : les aînés, leur baluchon sous le bras, courent partout. Les papas remplissent les sacs de provisions, les mamans confient une fois encore les petits, qui sont accrochés à leurs jupes, aux grand-mères et aux grands-pères trop âgés pour faire la route… Toute la journée, on marche sous le soleil. À midi, …
lire la suite…Comment Joël, fils de Michaël, prépara la Pâque
Joël réfléchissait. « Déjà, se disait-il, toute la ville retentit de tambourins et de flûtes. Déjà, les fours cuisent le pain sans levain, et partout on tue les agneaux que l’on fera rôtir. Demain, c’est la Pâque, la plus grande et la plus joyeuse de nos fêtes. Il faut aujourd’hui que je fasse quelque chose d’exceptionnel. Ce ne peut pas être un jour comme les autres. » Et Joël, mâchonnant une brindille, tournait en rond sur la terrasse de la maison, au grand soleil. Autour de lui, les innombrables toits de Jérusalem s’étendaient, dominés par des tours. On entendait la sourde rumeur de la ville en fête. Le garçon descendit et alla trouver son père. « Père, lui dit-il, confiez-moi un travail que je n’ai pas l’habitude de faire… Tenez, ma mère est très occupée aujourd’hui. Donnez-moi à porter la plus grosse des jarres. Je vais aller chercher de l’eau à sa place. » Le père Michaël se mit à rire. « Tu veux donc que tout le monde se moque de toi ? Tu sais …
lire la suite…Cloches de Pâques
Blottie au pied de la vieille église qui dominait la place en pente de la petite ville, la maison du docteur Gérard se dressait, toute grise et morose, presque branlante à force d’être vieille, et toute rongée de mousse aux angles de ses pierres disjointes. Gaie et peuplée autrefois par une nombreuse famille, elle avait vu, peu à peu, ses habitants disparaître à la suite de deuils successifs et répétés, et, actuellement, elle n’était plus habitée que par le docteur et sa petite fille, chétive enfant de dix ans qu’un état de santé très précaire et une éducation défectueuse rendaient sauvage et chagrine. Les révoltes de Germaine furent nombreuses Le docteur avait vu sa vie complètement assombrie par la perte d’une femme tendrement aimée, et de plusieurs enfants, et bien qu’aimant passionnément sa petite Germaine, la seule affection qui lui restât, il ne parvenait pas à dompter, pour elle, son caractère taciturne, de sorte que l’enfant, vivant sans cesse dans un milieu …
lire la suite…Le mur de sucre
La petite Thérèse était une charmante enfant, aux yeux bleus rayonnants, aux joues roses et aux longues tresses ! Vraiment, on ne pouvait s’empêcher de l’aimer. Disons plutôt : on n’aurait pu s’empêcher de l’aimer, s’il n’y avait pas eu une chose : les mains de cette petite Thérèse ! Ses mains ? Qu’avaient-elles de particulier ? N’étaient-elles pas propres ? Pour sûr, elles l’étaient : sa maman s’en occupait quand elle revenait de l’école ou du jeu et devait se mettre à table. Il fallait alors laver ces mains fort longtemps avec du savon, et même avec la brosse si c’était nécessaire, jusqu’à ce qu’elles fussent propres comme un sou neuf. Mais il y a avait tout autre chose : c’est que ces mains avaient des doigts trop longs, qui fourraient partout. Ils trouvaient toutes les sucreries de la maison. Hélas, les mains de la petite Thérèse volaient ! Qui l’aurait cru ! Mon Dieu !… tout ce que ces mains avaient déjà attrapé ! Du sucre surtout, et encore du sucre, et toujours …
lire la suite…La plus belle découverte
Les lecteurs qui connaissent le récit suivant comprendront qu’il était impossible de faire un livre ayant pour sujet les miracles sans relater le plus merveilleux de tous, celui qui a permis la plus belle des découvertes, offrant à la vénération universelle, l’ignoble instrument du supplice de Notre Seigneur, mais aussi, l’instrument béni de la rédemption du monde : je veux parler de l’invention de la Sainte Croix. L’empereur Constantin avait déjà été marqué par ce signe quand, s’apprêtant à aller prendre possession de l’empire, il eut une apparition : il vit dans le ciel une croix plus éclatante que le soleil, sur laquelle étaient écrites ces paroles : « Par ce signe, tu vaincras ! » Il comprit tout de suite le message. Le monogramme du Christ va remplacer l’aigle sur la bannière impériale qui sera désormais surmontée d’une croix (c’est la naissance du labarum). Mais le ciel est plus exigeant encore la nuit précédant le terrible combat qui l’opposa à Maxence, Notre Seigneur lui apparut en …
lire la suite…Pour trente billets
« C’est bien, dit l’officier, en considérant avec un étrange sourire le garçon debout devant lui ; nous allons voir… » Il se frotte les mains et, se penchant vers son secrétaire, lui parle bas. Guy Mercier réprime un soupir de soulagement. Eh bien ! grâce à Dieu, il ne s’en est pas trop mal tiré ; il a su éviter les embûches de l’interrogatoire, racontant, avec le plus de naturel possible, la petite histoire toute préparée qui doit lui servir d’alibi… Bien que soigneusement faite, la fouille n’a rien donné, et pourtant… Du bout de l’index, discrètement, Guy vérifie la présence du dangereux papier. C’est une vraie chance ! Si les Allemands avaient trouvé la cachette, l’affaire était claire… Tout de même, plus le garçon y songe, plus son arrestation lui semble bizarre… Il a été « cueilli » juste au premier tournant, comme si on l’attendait… Bah ! qu’importe, puisque l’aventure ne tourne pas trop mal ! « Mais enfin, songe le garçon, qu’attendent-ils pour me relâcher puisqu’il n’y a pas de preuves ?… » L’officier ne semble …
lire la suite…Quelques heures d’une grande semaine à Jérusalem.
Samedi. En descendant du Calvaire, hier, après la mort de Jésus, j’étais tellement fatiguée et impressionnée par tout ce que j’avais vu que je me suis étendue sur ma natte pour dormir et oublier. Mais, sans cesse, dans ma tête et devant mes yeux, les scènes terribles que j’avais vues passaient et repassaient, comme un rêve. Tous les événements de ces derniers jours défilaient, et je n’arrivais pas à comprendre comment Jésus, que la foule acclamait, était devenu l’ennemi public numéro un, que tous voulaient faire mourir et qu’on avait cloué sur une croix. On ne l’appelle plus Jésus, ici. Tout le monde dit : « Le Christ ! » Je revoyais sa figure couverte de sang et de crachats, je revoyais sa mort… Et, comme tous les autres, je pensais « C’est bien fini, Il est mort. » Pourtant, malgré ces moments de désespoir, au milieu de mes larmes, je voyais tout de même le visage de Marie, sa maman, lorsqu’elle est redescendue du Calvaire : la paix et …
lire la suite…Le plus grand drame du monde
Ce soir-là, les hommes s’étaient endormis, fatigués du jour passé, accablés par une vie sans lumière… La nuit était calme, belle, recueillie… comme en attente. Un drame se préparait ! Un drame ? Simple incident pour quelques-uns qui pourtant s’en iraient aux quatre coins du monde réveiller tous les hommes de la terre… un incident qui se répercuterait à travers les âges jusqu’à la fin des temps ! Ce soir-là, les étoiles s’étaient allumées comme d’habitude, et les hommes s’étaient endormis… Pas tous, cependant !… * * * Jérusalem, 12 Nizan (mars-avril), 20 heures. Une salle sombre, mal éclairée par la tremblotante lueur d’une lampe à huile… La flamme qui danse allume des points d’or aux vêtements des hommes qui discutent. Leurs yeux luisent, perçants… Les voix se répondent, chuchotantes, lourdes de menaces… « Oui, ce soir, je sais où « Il » sera… C’est le moment : venez « Le » prendre… — Mais… nous ne « Le » connaissons pas ; il faudrait… un signe. — Facile !… Je L’embrasserai. Alors ?… Combien me donnez-vous ? » Le silence est pesant… Un son clair le rompt ; une …
lire la suite…CXXI. Jésus renvoyé à Pilate.
Dès que le jour parut, Caïphe rassembla une seconde fois les Princes des Prêtres, les Anciens du peuple, les Scribes et les Pharisiens. Ils interrogèrent de nouveau Jésus, qui affirma encore qu’il était le Christ, le Fils de Dieu fait homme, Ils confirmèrent la condamnation à mort ; mais comme le gouverneur romain pouvait seul faire exécuter les condamnations à mort, Jésus fut conduit au palais de Ponce Pilate, qui était gouverneur de Jérusalem au nom de l’Empereur Tibère. Pilate était un homme faible et égoïste ; il désirait plaire à tout le monde et il ne cherchait pas à être juste dans ses jugements. Il était environ six heures du matin quand Jésus fut amené à son tribunal. Les Juifs accusèrent Jésus d’une foule de crimes et ils affirmèrent qu’il se disait Roi de Judée, et qu’il méprisait l’autorité de César Tibère. Pilate interrogea Jésus ; il fut frappé de sa majesté et de sa douceur. « Es-tu Roi ? lui demanda-t-il. — Oui ; répondit le Sauveur, tu l’as …
lire la suite…La main desséchée
« Comment, Oscar ! Tu ne manques pas seulement la messe, tu dis encore des mensonges ? … Tu m’as menti quatre fois maintenant, avant d’avouer que tu es allé jouer au football au lieu d’aller à l’église ! » M. le Curé avait l’air fâché. Il ne peut pas souffrir les mensonges. Oscar, le menteur attrapé, se serait volontiers caché derrière un banc ou aurait préféré disparaître complètement. En effet, c’est très désagréable d’être grondé devant toute la classe. « Va à ta place, dit enfin M. te Curé, tu devrais avoir honte ! Mentir, c’est vilain ! et pour un garçon qui se prépare à la première communion c’est doublement vilain ! Écoutez, mes chers enfants, je vais vous raconter une histoire afin que vous sachiez pourquoi un premier communiant ne doit pas tromper, ni tricher, ni mentir. L’histoire est bien vieille ; il y a 1500 ans qu’elle est arrivée. Je l’ai lue quand j’étais enfant, et je ne l’ai jamais oubliée. Pour mieux comprendre cette histoire, il faut …
lire la suite…Et pour prier :
Le chemin de Croix pour les jeunes
1e Station : Jésus est condamné à mort
Jésus n’a jamais rien fait de mal, mais Il est condamné à mort par un mauvais juge, comme s’Il était un criminel. Et Jésus se tait, Il ne cherche pas à se défendre. C’est pour MES péchés qu’Il est accusé et condamné à mourir, c’est pour les réparer. Et moi ? est-ce que je sais me taire quand on me gronde ? Jésus, apprenez-moi à me taire et à supporter avec patience les remarques qu’on me fait, à savoir reconnaître mes torts, et surtout à ne jamais accuser les autres. Et même, comme Vous, à ne rien dire si on me gronde à la place d’un autre. Sources …
2e Station : Jésus est chargé de sa croix
Jésus prend sa croix. Elle est lourde, très lourde : lourde de toutes les méchancetés des hommes. Mais Jésus la prend avec amour : Il sait que c’est le moyen de réparer tout ce que nous avons fait de mal. Si quelqu’un m’aime, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive … Jésus, chaque fois que j’aurai quelque chose à faire qui m’ennuie, donnez-moi la force de le faire avec le sourire, ce sera ma manière de porter un peu ma petite croix avec Vous.
3e Station : Jésus tombe pour la première fois
Jésus est très fatigué (Il n’a pas dormi, et Il a perdu beaucoup de sang à sa flagellation), et la croix est très lourde : Il tombe. Mais Il pense à nous, et Il se relève : pour nous sauver, Il doit aller jusqu’au bout de son chemin de douleur. Jésus se relève, Il nous donne l’exemple de ce qu’il faut faire quand nous tombons dans un péché : Il faut toujours se relever, demander pardon, aller se confesser,et demander à Jésus la force pour continuer à avancer.
4e Station : Jésus rencontre sa sainte Mère
Comme la Sainte Vierge est malheureuse de voir son Fils si maltraité ! Mais elle a voulu être là, sur le bord du chemin, pour que Jésus la voie sur son passage. Peut-elle Lui parler ? Non. Et pourtant juste en Le regardant, ses yeux vont lui dire quelque chose de très important : « Mon Fils, toute cette souffrance, je sais que c’est la volonté de Dieu pour sauver tous les hommes. Je l’accepte : que la volonté de Dieu soit faite ! » Et Marie s’unit de tout son cœur au sacrifice de son Fils. Elle sait que c’est pour sauver les hommes, pour leur ouvrir le ciel, et …
5e Station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa Croix
Jésus est épuisé, les soldats voient bien qu’il ne pourra pas arriver au bout du chemin. Alors, ils vont obliger un passant à porter la croix avec Jésus. Aider Jésus : qui voudra encore le faire maintenant ? Et comment allons-nous pouvoir L’aider, Le soulager, chercher à rendre sa croix moins lourde ? En supportant tout ce qui nous ennuie, tout ce qui nous « pèse », avec courage, avec patience. Chaque fois que, pour l’amour de Jésus, je fais un effort, un sacrifice, quelque chose qui me coûte, je fais comme Simon de Cyrène : j’aide Jésus à porter sa Croix. Et quand j’aurai envie de faire un caprice, ou un …
6e Station : Véronique essuie la face de Jésus
Une femme, Véronique, toute émue de voir Jésus si maltraité, court chez elle, prend une serviette, la mouille avec de l’eau fraîche et, sans avoir peur des soldats qui veulent l’en empêcher, elle court essuyer le visage défiguré de Jésus pour le rafraîchir. Pour la remercier de sa compassion, Jésus lui fait un très beau cadeau : lorsqu’elle rentre chez elle et qu’elle veut laver ce linge tout sali, elle découvre que le visage de Jésus est comme photographié sur le linge. Alors elle l’a gardé bien précieusement. Et nous : pensons-nous que nous avons aussi dans notre âme l’image de Jésus ? Comment cela ? …
7e Station : Jésus tombe une seconde fois
La Croix est très lourde : Jésus tombe encore une fois. Et encore une fois, Il se relève, dans des souffrances horribles. Pour aider les pécheurs à se relever, chaque fois qu’ils retombent dans leurs mauvaises habitudes, et qu’ils refont toujours les mêmes péchés. Et moi ? Est-ce que je fais des efforts pour lutter contre mes défauts ? Est-ce que je demande à Jésus de m’aider ? Il nous a dit : « Sans Moi, vous ne pouvez rien faire ». Tout seul, je n’y arriverai pas, mais avec sa grâce, si je Lui demande, je pourrai y arriver.
8e Station : Jésus console les filles d’Israël
Ne pleurez pas sur Moi, mais plutôt sur vous et sur vos enfants. Cela veut dire : Le plus grave, ce n’est pas ma souffrance. Le plus grave, ce sont vos péchés, ceux de tous les hommes : c’est cela qu’il faut changer, qu’il faut supprimer de votre vie. Ce qu’il faut pleurer, ce sont vos péchés : il faut les regretter. Alors ma souffrance ne sera pas perdue. Jésus veut nous faire comprendre qu’Il veut bien souffrir pour nous sauver, mais Il veut que nous changions de vie, que nous ne fassions plus de péchés, car c’est cela qui offense Dieu et qui rend …
9e Station : Jésus tombe pour la troisième fois
Jésus n’en peut plus : Il est là, par terre, le dos écrasé par cette croix si lourde… S’Il n’écoutait que sa fatigue, immense, Il resterait là, sur le chemin, et Il se laisserait mourir. Mais non : Il sait qu’Il doit mourir en haut du chemin, sur la Croix, pour accomplir pleinement la Volonté de Dieu. Alors, en pensant à tous les pécheurs, de tous les temps, Il va se relever, si péniblement : c’est pour nous, pour chacun de nous, qu’Il offre toutes ses souffrances, sans se plaindre. Pour effacer nos péchés, pour nous sauver et nous ouvrir le ciel. Chaque fois que je retombe dans le …
10e Station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
Avant de clouer Jésus sur le bois de la croix, les soldats vont lui enlever sa robe : brutalement, tout d’un coup. Mais n’oublions pas que le corps de Jésus avait été complètement déchiré par la flagellation, et toutes ces plaies qui saignaient avaient collé sur son vêtement. Vous, vous savez bien ce que c’est lorsqu’on a un pansement qui colle à un bobo et combien cela fait mal quand il faut le décoller. Alors pensez à toutes ces plaies de Jésus qui se sont remises à saigner. Jésus n’a pas eu une plainte, pas un mot de méchanceté pour ses bourreaux. C’est …
11e Station : Jésus est cloué sur la croix
Jésus s’est laissé clouer sur la croix parce qu’Il l’a voulu. Lui qui est Dieu, qui est tout-puissant, il aurait pu empêcher les bourreaux de le toucher, de Lui faire mal. Non : Il a tant souffert parce qu’Il l’a voulu pour réparer nos péchés, pour demander pardon à Dieu à notre place, pour tout ce que nous faisons de mal. C’est par amour pour nous que Jésus a voulu souffrir. Il a supporté les clous dans ses mains pour réparer tous les péchés que nous faisons avec nos mains. Quoi, par exemple ? (se battre, voler, toucher à quelque chose de défendu, geste de colère …) Il a …
12e Station : Jésus meurt sur la croix
Jésus est resté 3 heures sur la croix avant de mourir. C’est très long, 3 heures, quand on a si mal. Sur la croix, Il a encore prié pour nous : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Comme Jésus est bon ! Au lieu de nous accuser, Il demande à Dieu de nous pardonner. Et nous, nous sommes souvent prêts à accuser les autres : « ce n’est pas de ma faute, c’est la faute de l’autre… » Jésus nous donne l’exemple de toujours pardonner : il ne faudra plus accuser les autres. Demandons à Jésus de nous donner la force de toujours pardonner quand quelqu’un nous a …
13e Station : Jésus est descendu de la croix
Jésus est mort, Il ne souffre plus. Mais la Sainte Vierge, elle, a‑t‑elle fini de souffrir ? Oh, non. On a décloué le corps de Jésus, on l’a enlevé de la croix, et Marie le reçoit sur ses genoux et dans ses bras. Elle regarde ce pauvre corps tout déchiré, elle enlève les épines qui sont restées enfoncées sur son front, elle pleure tout doucement. Et, dans son cœur, elle aussi elle dit : « Pardon, mon Dieu, pardon pour tous ces hommes qui ont fait tant de mal à votre Fils. Oui, je le sais, c’est pour sauver tous les hommes que Jésus est mort. Que …
14e Station : Jésus est mis au tombeau
Que fait-on lorsque quelqu’un est mort ? On le dépose dans un tombeau. Sa vie est finie. C’est ce qu’on a fait pour le corps de Jésus : on l’a déposé dans un tombeau. Alors tout est fini ?… Mais non. Pour Jésus, ce n’est pas fini. Pourquoi ? Que va-t-il se passer ? Jésus est mort dans son corps d’homme, et Il est mort à cause de nos péchés. Mais vous savez bien que Jésus est en même temps homme et Dieu. Et parce qu’Il est Dieu, Il est tout-puissant, Il peut TOUT faire. Alors, par sa force de Dieu, Il va redevenir vivant, le troisième jour après sa mort : on dit qu’il va …
Vous pouvez aussi utiliser les chemins de Croix proposés les années précédentes :